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Sportifs

Sportifs

Les sportifs soumettent leur corps à de nombreuses contraintes importantes. Lors de leurs mouvements, ils sollicitent diverses structures biomécaniques : articulations, muscles, tendons, ligaments. Les zones les plus souvent sollicitées en cas de pratique sportive sont essentiellement d'ordre ostéo-articulaire, musculo-squelettique.

Toute perte de mobilité et de souplesse des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. Ceci se manifeste chez le sportif par différents symptômes, de la simple contracture à la douleur chronique, limitant la pratique de l’activité sportive et altérant les performances. À ce titre, il sera donc nécessaire de lever rapidement les dysfonctions ostéo-articulaires, provoquant des réponses erronées du système nerveux et qui vont engendrer des réactions disproportionnées des muscles, telles que des douleurs intenses, spasmes ou contractures.

 

L'intervention d'un ostéopathe s’avère très intéressante pour les sportifs peu importe leur niveau, qu'il s'agisse d'un sportif débutant qui souhaite un bilan avant de démarrer, d’un amateur qui veut pratiquer en s’amusant sans risque ni douleur, d'un semi-professionnel qui souhaite améliorer ses performances, d'un professionnel/sportif de haut niveau qui désire récupérer rapidement après une blessure ou qui se prépare à une épreuve ou une compétition importante. Le traitement ostéopathique permettra d’optimiser la guérison, en diminuant considérablement la durée d'immobilisation, en améliorant la cicatrisation des blessures les plus graves (entorses et tendinites par exemple), et éviter l’apparition de complications et d’éventuelles séquelles.

 

L’ostéopathie chez l’enfant sportif est particulièrement indiquée pour corriger les conséquences des chutes et traumatismes fréquents.

De manière préventive, des bilans réguliers sont recommandés pour suivre l’enfant sportif dans son développement, et le maintien de l’équilibre de son corps permettra de pratiquer ce sport durablement.

 

L’ostéopathie joue un rôle préventif et curatif très intéressant dans le bien-être, l’amélioration des performances et de la récupération après effort physique.

Il est assurément possible et vigoureusement conseillé pour les sportifs de consulter leur ostéopathe en dehors de toute douleur ou gêne particulière.

 

À titre préventif, des séances régulières (à raison d’une à deux par an) permet d’effectuer un suivi pour prévenir plutôt que guérir, en identifiant les restrictions de mobilité des tissus avant que les blocages n’apparaissent. L’ostéopathe peut donc traiter et rééquilibrer en douceur les différentes structures, harmoniser au plus tôt les tensions musculaires et tissulaires, afin de limiter les compensations qui sont souvent synonyme de symptômes, et de maintenir une mobilité optimale de l’ensemble des articulations et des chaines musculaires du corps humain.

Cet aspect préventif s’inscrit parfaitement dans le sport de haut niveau, où l’ostéopathe occupe une place de choix au sein d’un staff médical, afin d’offrir une approche pluridisciplinaire (en collaboration avec les médecins, kinés, podologues, posturologues, préparateurs physiques…).

 

À titre curatif, l’ostéopathie permet de rééquilibrer de façon très précise les axes articulaires qui ont été perturbés par un traumatisme physique, et permet une bonne cicatrisation à la suite d’une fracture, d’une entorse ou d’une opération chirurgicale. Il sera alors nécessaire de prévoir des séances de suivi afin de contrôler les réajustements de l’organisme à la suite du traitement déjà effectué, et d’ajuster la prise en charge en fonction de l’évolution des symptômes et des pathologies.

 

Il faut savoir que les cicatrices sont capables de créer des adhérences tissulaires profondes et par la suite provoquer de fortes restrictions de mobilité, voire des douleurs. Une séance d'ostéopathie environ deux semaines après une opération (sur cicatrice propre pour éviter toute infection) et une semaine après une chute permet de vous aider à harmoniser au mieux votre corps, et vous permettra surtout de guérir plus facilement et plus rapidement.

 

Dans la mesure où votre thérapeute travaille en tenant compte de la globalité de votre corps, elle a la capacité de percevoir l’origine des restrictions de mobilité musculo-squelettique, de traiter les déséquilibres, de soulager les douleurs, et ainsi vous permettre d’avoir les meilleures sensations physiques (technique sportive, gestuelle, capacités respiratoires, posture, appuis au sol) et mentales (sommeil réparateur, meilleure concentration et gestion du stress) lors des entrainements, pour améliorer la préparation aux épreuves et évènements sportifs à venir.

 

En effet, il est intéressant de consulter un ostéopathe au plus tard une semaine avant l’épreuve sportive en cas de première consultation, ou plus de trois jours avant l'épreuve si vous êtes déjà familier de l’ostéopathie, en fonction des ajustements nécessaires pour rectifier les contraintes imposées par l’activité physique, de façon à laisser au corps le temps de terminer de s’adapter et d'intégrer les nouvelles informations avant la compétition. Il est toutefois possible de procéder à des corrections mineures quelques heures avant l'épreuve. Dans ce cas, en fonction du sport pratiqué, votre thérapeute pourra effectuer un travail crânien pour une action de détente, soit au contraire un travail plus dynamique avec des techniques d’ostéopathie structurelle notamment.

 

Les champs d’interventions sont variés : gêne respiratoire (essoufflement à l’effort, « point de côté »), à la suite d’un traumatisme (en coopération avec d’autres professionnels de santé pour augmenter les bienfaits), amélioration de la cicatrisation articulaire et musculaire (contusions, contractures, élongations, entorses, tendinites et tendinopathies, luxations, fractures), augmentation du potentiel et de la puissance musculaire (grâce à une réponse neuro-musculaire optimale, et par l’augmentation de l'amplitude des mouvements), rétablissement de l’équilibre et de la souplesse musculo-squelettique, optimisation de la préparation physique et des performances (meilleure coordination avec des gestes plus fluides, meilleure perception de son corps et des signaux qu’il envoie), limiter les blessures en optimisant la récupération après l’effort, et également en cas de maux de tête, troubles de l’équilibre, vertiges, stress, manque de concentration, troubles du sommeil.

Femmes Enceintes et Projet de Naissance

Femmes Enceintes et Projet de Naissance

L’ostéopathie apporte un bénéfice non négligeable de la conception à l’accouchement. En effet, elle peut faciliter la mise au monde d’un enfant en soulageant les tensions ostéo-ligamentaires du bassin qui peuvent entraver la rencontre des gamètes (ovule et spermatozoïdes), et le bon développement du fœtus.
 

Votre thérapeute peut participer à l’accompagnement PMA, en traitant les adhérences tissulaires et améliorer la perfusion sanguine des tissus (à la suite d’infections sexuellement transmissibles IST, d’une interruption volontaire de grossesse ou d’une fausse couche, dans le suivi d’endométriose).

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Au cours de la grossesse, le corps de la femme subit de nombreux changements entrainant l’apparition de nouvelles contraintes, qui peuvent s‘ajouter à des troubles préexistants, rendant la grossesse douloureuse et compliquée. L’ostéopathie est la solution pour soulager ces maux sans porter atteinte au bébé. En collaboration avec les médecins obstétriciens et les sages-femmes, l’ostéopathie permet de soulager les douleurs et les gênes afin d’aider la future mère à vivre sa grossesse dans les meilleures conditions possibles, mais également après l’accouchement en soulageant les douleurs persistantes ou nouvelles, et en améliorant la cicatrisation et la récupération du tonus musculaire abdominal et périnéal.

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Il faut savoir que les cicatrices sont capables de créer des adhérences tissulaires profondes et par la suite provoquer de fortes restrictions de mobilité, voire des douleurs. Conseil : une séance d'ostéopathie environ deux ou trois semaines après l’accouchement (si césarienne ou épisiotomie, attendre que la cicatrice soit propre pour éviter toute infection) pour vous aider à harmoniser au mieux votre corps et surtout vous permettre de guérir plus facilement et plus rapidement.


Les techniques utilisées par votre ostéopathe sont particulièrement douces et s’adaptent à votre état de santé (sans manipulation interne intravaginale ou intra-rectale, ni manœuvre/manipulation obstétricale).

 

Les domaines d’intervention sont nombreux :

  • Suivi ostéopathique tout au long de la grossesse, pour assurer une bonne mobilité du bassin en vue de l’accouchement

  • Douleurs lombaires, pelviennes ou au coccyx/coccygodynies

  • Douleurs musculaires et tendino-articulaires dues à l’imprégnation hormonale

  • Sciatalgies/Sciatiques, cruralgies, pubalgies

  • Gêne respiratoire, Essoufflements

  • Troubles digestifs (nausées après les premiers mois de grossesse, Reflux/remontées acides, digestion difficile, constipation)

  • Sensation de jambes lourdes ou de pesanteur

  • Maux de tête (Migraines et Céphalées), Vertiges

  • Séquelles de traumatisme psychique ou physique (hospitalisation, opération chirurgicale, chute, accident sur la voie publique)

  • Troubles du sommeil, insomnie

  • État de stress

  • Présentation du bébé en siège, en variété postérieure, présentations transversales et obliques du corps (« bébé allongé dans un hamac ») ou de la face entrainant des problèmes de dystocie

  • En post-partum : récupération post-natale (involution utérine, cicatrisation, adhérences, troubles digestifs, urinaires, douleurs lors des rapports sexuels = dyspareunies…), traitement des éventuelles séquelles de la césarienne/épisiotomie/fissure, douleurs périnéales, optimiser l’efficacité de la rééducation abdominale et périnéale, suivi des accouchements dystociques, problèmes d’allaitement (mise en route, prévention des engorgements et crevasses : position de la mère et succion de l’enfant), troubles du sommeil (insomnie).

Bébés - Nourrissons

Bébés - Nourrissons

Pendant la vie intra-utérine, en fonction de la mobilité et de la souplesse des structures du bassin maternel, l’utérus peut rencontrer des difficultés pour se placer harmonieusement et avec autant d’amplitude nécessaire au développement du fœtus. Le fœtus peut donc subir des contraintes imposées par son contenant, et doit s’adapter dans certaines positions (en siège, en hamac). Par conséquent, il est recommandé pour les femmes enceintes de consulter un ostéopathe au cours de leur grossesse. Étant donné la grande malléabilité des structures fœtales (surtout au niveau du crâne), ces contraintes peuvent laisser des déséquilibres après l’accouchement, qu’il est important de traiter en ostéopathie le plus tôt possible, afin de redonner aux structures du corps du bébé leur mobilité et leur souplesse. 

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L’accouchement peut entrainer l’apparition de certaines dysfonctions par rapport au terme (prématurité), au temps de la mise en route du travail (trop long, trop court, accouchement déclenché), à la présentation du bébé (tête en bas, en siège, avec le cordon ombilical autour du cou ou en ceinture), nécessitant l’utilisation d’instruments obstétricaux (spatules, forceps, ventouse, épisiotomie, césarienne, pose d’une péridurale, désobstruction des voies aériennes supérieures, réanimation du bébé en cas de Souffrance fœtale), ou manœuvre de désengagement rapide en cas de dystocie des épaules (épaules bloquées lors de la sortie). 
Ces actes chirurgicaux ne sont pas anodins, et le bébé comme la mère peuvent garder en mémoire ces interventions sous forme de traumatismes.
En effet, une naissance difficile peut occasionner une déformation du crâne plus ou moins importante (plagiocéphalie), un torticolis, ou encore une asymétrie pelvienne, des épaules, des jambes ou des pieds. Dans le corps humain, tout est relié et un dysfonctionnement peut en entraîner un autre. 
 
C’est pourquoi la médecine manuelle ostéopathique se montre indispensable après un accouchement compliqué, afin d’assurer le bon développement du nouveau-né, tant sur les dimensions staturo-pondérales que sur le développement psychomoteur. Très souvent un enfant en retard dans l’acquisition de la marche l’obtient après un suivi ostéopathique (ostéopathie crânienne avec mobilisations cervicales douces notamment). Les effets sur sa psychomotricité seront décuplés en associant un travail avec des psychomotriciens, et des orthophonistes dans l’acquisition du langage.

 

De plus, le couchage systématique sur le dos (recommandé pour éviter la mort subite du nourrisson) est également responsable de nombreuses déformations crâniennes (plagiocéphalie, brachycéphalie, dolichocéphalie). Ainsi donc, il est préférable d’alterner les positions de couchage, notamment sur le flanc avec un léger appui dorsal pour éviter que votre bébé ne bascule sur le ventre. Ceci permet de réaliser naturellement un « modelage » du crâne des nouveau-nés.

 

D’autre part, l'autonomie de votre enfant aidera à réduire les malformations crâniennes. Habituellement, la plupart des déformations rentrent dans l’ordre dès que l’enfant commence à acquérir ses premières notions psychomotrices (se retourner seul et trouver de nouveaux appuis). Si les déformations crâniennes perdurent, cela peut entraver la croissance des yeux (et entraîner des problèmes visuels ultérieurs), des dents (le maxillaire peut se déformer et impacter la mise en place de la dentition), des oreilles (otites séreuses chroniques notamment), de la gorge et du nez (les troubles ORL peuvent aussi s’expliquer par la forme du crâne).

 

Votre bébé peut connaître certains maux ou troubles dès la naissance (maux de ventre, pleure beaucoup, ne trouve pas le sommeil), vous pouvez voir un ostéopathe spécialisé en pédiatrie dès les premières semaines / premiers mois de vie, ou après un accident ou traumatisme quelle qu’en soit la nature. Une consultation post naissance est conseillée à partir de 3 semaines - 1 mois, elle peut être effectuée plus tôt si besoin. En effet, les soins d’ostéopathie peuvent s’effectuer dès la sortie de maternité. L’ostéopathie jouera un rôle curatif et préventif important pour s’assurer du bon déroulement de la croissance de votre bébé.

 

Une consultation en ostéopathie pédiatrique ne remplace en aucun cas la consultation d’un pédiatre. En qualité de praticien de première intention, votre ostéopathe pourra vous orienter vers un professionnel de santé si votre bébé présente des symptômes nécessitant une prise en charge médicale ou chirurgicale d’urgence. En cas de doute sur l’état de santé de votre bébé, demander un avis médical auprès de votre pédiatre/médecin, pour effectuer si besoin des examens complémentaires.

 

Voici les contre-indications à l'ostéopathie pédiatrique : fièvre aiguë, coloration bleue du visage lors des pleurs, difficultés respiratoires spontanées et brutales, chute/traumatisme grave, vomissements accompagnés ou non de traces de sang, Craniosynostose/craniosténose (= soudure prématurée et pathologique des sutures crâniennes entraînant une déformation du crâne et l’altération du développement du cerveau), augmentation anormale du périmètre crânien pouvant entrainer une hyperpression intracrânienne (céphalées, maux de tête, troubles neuro-végétatifs), retard de croissance/perte de poids, ou encore une malformation thoracique, de la colonne vertébrale ou du sacrum associée à des troubles du système nerveux.

 

Les champs d’intervention en ostéopathie pédiatrique sont divers :

  • Selon les conditions de grossesse (pathologie de grossesse comme la prééclampsie, diabète gestationnel, menace d’accouchement prématuré, manœuvres de rotation du bébé/version par manœuvre externe…).

  • En cas de prématurité, après une grossesse gémellaire ou un accouchement difficile (position en siège, cordon ombilical enroulé autour du cou ou en ceinture, appui ventral pour faciliter l’expulsion du bébé, souffrance fœtale, utilisation d’instruments), où lorsque le travail a été trop long (plus de 8h) ou trop court (moins de 2h), accouchement déclenché.

  • « Tête plate » et déformations crâniennes bénignes (plagiocéphalie et brachycéphalie hors soudure précoce des sutures crâniennes et maladies malformatives du rachis nécessitant une prise en charge médicale ou chirurgicale d’urgence)

  • Torticolis congénitaux = rotation de tête toujours du même côté

  • Troubles ORL (canal lacrymal bouché, conjonctivites, sinusites, otites, végétations, fièvre chronique)

  • Troubles respiratoires (nez encombré, hoquet, bronchiolites et bronchites chroniques)

  • Troubles de l’occlusion, de la succion et de la déglutition = difficulté à téter (tétée au sein ou au biberon trop rapide, bébé essoufflé/énervé, inconfort ou douleur lors de l’allaitement ressenti par la mère)

  • Alimentation/Diversification et Troubles digestifs (Reflux gastro-œsophagien RGO, régurgitations, vomissements, maux d’estomac, coliques du nourrisson (tortillements et pleurs), digestion difficile, constipation, diarrhée, douleur lors de l’expulsion des selles)

  • Percées/poussées dentaires

  • Cris ou Pleurs Excessifs (inconsolables)

  • Agitation, Irritabilité, Hypertonie = bébé crispé qui se cambre en arrière, Hypotonie = bébé atone qui a du mal à tenir sa tête

  • Asymétrie des hanches ou mauvaise position des bras, des pieds, des doigts et orteils (prise en charge orthopédique pluridisciplinaire en coopération avec des praticiens de santé comme votre pédiatre, un kinésithérapeute ou un orthopédiste)

  • Troubles du sommeil

  • Suivi pour les acquisitions psychomotrices (bascule sur le ventre, redressement de la tête, rampement, quatre pattes, position assise, marche, désignation des objets, babillage, parole)

 

La formation pédiatrique en cursus ostéopathique classique est assez succincte, par conséquent il est conseillé de consulter des ostéopathes agréés en dehors de toute contre-indication énoncée par votre pédiatre. L’ostéopathie néonatale / périnatale et pédiatrique fait l’usage de techniques manuelles douces, sans danger et indolore pour le nourrisson et les jeunes enfants, sans jamais effectuer de craquements, manipulations ou pressions fortes.

 

Une séance d’ostéopathie pédiatrique commence tout d’abord par un interrogatoire (anamnèse) pour détailler les antécédents et les circonstances de la grossesse, puis de l’accouchement ainsi que sur la vie de votre bébé (comment mange-t-il, comment dort-il…) et les motifs de consultation.
 

Puis, un examen clinique très doux et précis des différentes mobilités physiologiques (crâne, sacrum, abdomen…) permettra de détecter aisément les dysfonctions mineures à l’origine des maux de bébé, en percevant les restrictions de mobilité et tensions mises en place lors de la vie intra-utérine ou lors de l’accouchement.
 

Une exploration complète du corps de votre tout-petit sera effectuée, des viscères aux vertèbres.
Un certain nombre de techniques douces seront ensuite mises en place. Elles visent à redonner une mobilité aux structures osseuses, articulaires (ligaments…), musculaires, viscérales, à l’origine du motif de consultation, afin de rééquilibrer l’ensemble du corps de votre bébé, de le soulager de ses maux, et éviter l’apparition de troubles fonctionnels ou de pathologies organiques en rétablissant une bonne physiologie.
 

Votre ostéopathe donnera en fin de consultation quelques conseils pour bébé de manière que la séance soit la plus efficace possible.
Votre ostéo déterminera le suivi à mettre en place et le nombre de séances en fonction des symptômes et de l’évolution de l’état de santé de votre bébé après les consultations.
 

La majorité des mutuelles remboursent les consultations d’ostéopathie pédiatrique, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mutuelle avant de prendre rendez-vous, et demandez une facture à votre thérapeute.

 

N’oubliez pas d’apporter de quoi apaiser/réconforter votre enfant pendant le rdv (une tétine, un doudou).

Enfants et Adolescents

Enfants et Adolescents

L’ostéopathie est une thérapie avec une approche manuelle utilisant des mobilisations douces en vue de détecter et de rééquilibrer des dysfonctionnements, par une analyse des différents systèmes du corps humain (viscéral, structure squelettique, musculaire, ligaments…). Elle est un atout majeur dans la croissance et le développement psychomoteur du Nouveau-né / nourrisson à l’adolescent, n’hésitez donc pas à consulter un ostéopathe formé en pédiatrie.

 

De manière préventive, des séances d’ostéopathie peuvent s’effectuer durant la première année de vie de votre enfant. Cela permettra de vérifier le bon développement psychomoteur, de rééquilibrer le corps, de déceler et corriger les éventuels traumatismes de l’accouchement (cordon ombilical autour du cou, utilisation d’instruments comme la ventouse ou les forceps). Comme les structures anatomiques, les os du crâne des nourrissons sont souples et malléables, les corrections sont souvent rapides et efficaces.

 

Si d’anciens traumatismes ou des compensations posturales existent, alors la croissance de votre enfant pourra être perturbée et laisser des séquelles comme des déformations dans sa structure osseuse. Ces phénomènes se manifestent très tôt : difficultés à s’assoir, se déplacer à quatre pattes, marcher ou courir. Ces signes sont des motifs de consultation pour voir un ostéopathe.

 

Il peut être intéressant de faire un bilan ostéopathique à des étapes clés du développement de l’enfant, notamment lors de l’apprentissage de la position assise (vers 7-8mois), de la marche car au moment de la pré-marche, étape essentielle du développement, les soins ostéopathiques encourageront votre bébé à adopter une bonne posture debout. Votre enfant va mobiliser son bassin, les articulations de ses genoux et de ses pieds, le fait de rétablir l'équilibre de son corps peut l'aider à marcher plus aisément. En effet, l’ostéopathie permet de remédier aux petits traumatismes provoqués par les chutes.

Lors des poussées dentaires, en lien avec la croissance des os du visage, ou encore avec la position de la langue et des dents, car une mauvaise occlusion dentaire ou la déformation du palais (entraînées par la succion du pouce ou de la tétine) peuvent être corrigées si elles sont détectées assez tôt.

 

À titre curatif, un suivi ostéopathique permettra de révéler des problèmes plus profonds en cas d’hyperactivité, de troubles du comportement, de difficultés scolaires. Par des techniques crâniennes adaptées, l’ostéopathie peut contribuer à apaiser un enfant, l’aider à mieux se concentrer et à retrouver un sommeil réparateur. Le résultat est d’autant plus efficace lorsque la prise en charge est précoce.

 

Les enfants peuvent éprouver des sensations d’oppression thoracique ou de palpitations / tachycardies fonctionnelles (quand le cœur s’emballe). Ces « troubles fonctionnels » sont ainsi nommés parce qu’ils ne présentent pas de pathologie sous-jacente après le diagnostic d’un médecin, et la réalisation d’examens complémentaires. Ces symptômes peuvent donc être soignés en ostéopathie.

 

Les maux de dos et des membres sont très fréquentes lors de la croissance, ils peuvent aussi être dus à un déséquilibre postural ou à une activité sportive trop intense. Les douleurs au dos et toutes autres douleurs articulaires doivent faire l’objet d’une surveillance particulière. Après avoir établi un bilan ostéopathique spécifique, votre thérapeute pourra prévenir et corriger les déviations de la colonne vertébrale, telle que la scoliose, la lordose et la cyphose. Les résultats seront encore plus probants avec une prise en charge multidisciplinaire en coopération avec des professionnels de santé (pédiatre ou médecin-traitant, kinésithérapeutes, psychomotriciens, orthopédistes, podologues, dentistes…).

 

L’adolescence est une période de grands changements, que ce soit au niveau physique / morphologique, hormonal ou comportemental. Différents désordres peuvent alors apparaître comme des troubles liés au stress, des troubles digestifs, ou des menstruations douloureuses chez les jeunes filles.

Un soin ostéopathique ne remplace en aucun cas une consultation préalable chez un.e gynécologue ou avec un.e sage-femme, pour s’assurer de l’absence de kystes, fibromes ou en cas de suspicion d’endométriose.

Les techniques douces ont pour but d’offrir une meilleure capacité d’adaptation aux structures mises en jeu dans le cycle menstruel (bassin, ligaments autour de l’utérus et des ovaires), et aussi favoriser une meilleure circulation sanguine, afin de soulager les inconforts.

Pour rappel, les techniques ostéopathiques pour traiter la sphère uro-génitale et gynéco-obstétrique s’effectuent uniquement par voie externe. Les techniques par voie interne ne peuvent être réalisées que par des praticiens de santé agréés (gynécologue, sage-femme, kinésithérapeute).

 

Les troubles digestifs, reflux gastro-œsophagien, douleurs abdominales, ballonnements, constipation et diarrhée peuvent être soulagés en ostéopathie. Il est recommandé de prendre rendez-vous au moins 2 heures après avoir mangé. Les manœuvres ostéopathiques viscérales améliorent la circulation sanguine (artérielle et veineuse), mais aussi lymphatique partout dans le corps. Les manipulations structurelles au niveau des articulations et de la colonne vertébrale ne sont pas à négliger, puisque les racines nerveuses sortant de la moelle épinière contrôlent à la fois la peau, les muscles et les os autour des organes dont elles s’occupent (ce sont les notions de dermatome, myotome, sclérotome et viscérotome).

 

Chez un adolescent, le port d’un appareillage dentaire peut entraîner des tensions musculaires tout autour de la mâchoire jusqu’au cou (voire jusqu’aux épaules et tout le long du dos des cervicales aux lombaires). Lorsque les structures crâniennes sont relâchées, elles opposeront moins de résistance à la correction établie par l’appareil orthodontique bien posé. L’appareil orthodontique exerce des forces de traction sur les dents, cela demande une grande capacité d’adaptation de la mâchoire, du crâne, mais aussi de tout l’ensemble du corps, et entrainer des déséquilibres posturaux et physiologiques.

Un appareillage mal ajusté ou trop serré peut provoquer des maux de tête, des troubles de la vision, des vertiges, des pertes d’équilibre, des troubles du sommeil, des modifications de l’humeur ou des difficultés de concentration. L’intervention des ostéopathes, avant la pose et en suivi régulier tous les six mois au cours des soins dentaires, permettra d’enlever les blocages et les tensions du corps de manière à mieux intégrer les changements apportés par l’appareillage, sans entraves à leur action, d’apporter plus de souplesse aux structures de l’ensemble crânien de votre enfant, afin de potentialiser l’action du traitement orthodontique, pour améliorer son confort au quotidien et réduire sa durée de pose.

 

De même, le port de semelles orthopédiques peut entraîner des tensions musculaires des pieds jusqu’à la tête. Des semelles mal ajustées ou non adaptées peuvent provoquer des douleurs à la voûte plantaire, aux grosses articulations (cheville, genou, hanche), tout le long de la colonne vertébrale ; et peuvent entrainer des difficultés à la marche, à la course, et des chutes fréquentes. L’intervention d’un ostéopathe, avant la pose et en suivi régulier tous les six mois au cours des soins orthopédiques, permettra de soulager toutes ces tensions, d’apporter plus de souplesse aux structures de l’ensemble du corps de votre enfant, afin d’optimiser l’efficacité du traitement orthopédique, pour améliorer son confort au quotidien et raccourcir la durée du traitement.

 

Si votre enfant souhaite commencer une activité sportive, il peut être utile de faire des consultations d’ostéopathie régulièrement, au moins une fois par an à titre préventif, pour vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes du corps, pour diagnostiquer d’éventuels déséquilibres, pour éliminer les blocages susceptibles d’apparaître lors de la croissance ou à la suite de traumatismes physiques (entorses, luxations, fractures, fortes chutes, grands chocs), pour corriger de mauvais réflexes posturaux et les conséquences de mauvaises chutes, de mauvaises réceptions lors d’une course ou après un saut, de mouvements répétés et/ou asymétriques.

L’ostéopathie traite le corps dans sa globalité, et l’aide à avoir un meilleur équilibre et une meilleure mobilité articulaire pour être en forme. Par conséquent, les objectifs de la prise en charge sont les suivants :  prévenir – soulager / guérir afin de permettre une croissance harmonieuse.

 

Il est toutefois très important de signaler que l'ostéopathie ne se substitue en rien aux traitements proposés par le pédiatre ou le médecin-traitant. L'interrogatoire précis et l'examen clinique permettront d'établir le diagnostic ostéopathique ou éventuellement une réorientation vers un professionnel de santé ou vers les services hospitaliers d’urgence.

 

En conclusion, lors d’une séance d’ostéopathie, votre praticien.ne peut vous proposer un suivi préventif permettant d’échapper à l’apparition de troubles, qui peuvent avoir de grandes répercussions sur le bien-être physique, sur la vie psychoaffective, mais aussi sur les acquisitions éducatives et scolaires de votre enfant. Même si des dysfonctions ou des pathologies apparaissent, il est possible d’effectuer un travail curatif en diminuant leur impact à court, moyen et long terme, notamment grâce à une prise en charge pluridisciplinaire (en coopération avec votre pédiatre ou médecin-traitant, kinésithérapeute, psychomotricien.ne, orthophoniste, orthoptiste, orthodontiste, dentiste, praticien.ne en posturologie, pédopsychiatre/psychologue…).

 

Un enfant / adolescent possède ses propres spécificités (développement psychomoteur, staturo-pondéral, croissance osseuse, déséquilibre hormonal). C’est pourquoi, il est important de bien connaitre sa physiologie, afin d’adapter sa prise en charge. Voici quelques exemples de motif de consultation que peut rencontrer un enfant / adolescent :

 

  • Soulager les douleurs liées à la croissance, douleurs osseuses et musculaires

  • Douleurs liées à des pathologies de croissance : Osgood-Schlatter, Sever, Scheuermann

  • Douleurs ostéo-articulaires ponctuelles ou chroniques (après un traumatisme physique comme une entorse, une luxation, une fracture, une chute)

  • Douleurs tendino-musculaires (torticolis congénital avec ou sans déformation crânienne comme la tête plate = plagiocéphalie, cervicalgies, dorsalgies, lumbagos, lombalgies, contractures, crampes, élongations, tendinites et tendinopathies)

  • Troubles de la posture et déviation des vertèbres cervicales au sacrum (attitude cyphotique ou scoliotique, Scoliose / Cyphose avec prise en charge orthopédique et rééducation en kinésithérapie)

  • Troubles de la vision (strabisme, amblyopie, myopie précoce)

  • Troubles digestifs (coliques, constipation / diarrhée chronique, régurgitations ou reflux gastro-œsophagien, digestion difficile et douloureuse, ballonnements, inconfort / douleur abdominale)

  • Maux de tête (Migraines et Céphalées), Acouphènes, Vertiges

  • Troubles de la sphère ORL (sinusites, angines, otites chroniques, bronchites…)

  • Troubles de la sphère occlusale, de la succion / déglutition et de la phonation (agénésie dentaire, gênes / douleurs / blocage / déviation de la mâchoire = articulation temporo-mandibulaire, coopération ostéopathique en cas de traitement orthodontique douloureux en soulageant les tensions intra-buccales)

  • Retard ou Troubles de la marche et dans les acquisitions psychomotrices (difficultés à se tenir assis ou à marcher, à parler)

  • Gêne respiratoire

  • Troubles urogénitaux et gynécologiques : cystites, douleurs menstruelles (dysménorrhées)

  • Également en cas de : nervosité, anxiété, stress, agitation, énurésie, troubles du sommeil, fatigue chronique, troubles de l’attention et de la concentration.

 

N’hésitez pas à contacter votre ostéopathe pour tout renseignement.

Séniors - Personnes Agées

Séniors - Personnes Agées

L’ostéopathie permet de soulager les douleurs rhumatismales (arthrose, pathologies inflammatoires chroniques) et d’apporter davantage de confort au quotidien, pour que vous puissiez effectuer vos activités et loisirs sans entrave.

L’ostéopathie a également un rôle non négligeable sur la diminution de l’intensité et de la fréquence d’apparition des effets secondaires des traitements allopathiques (Chimiothérapie, Radiothérapie, traitements pour l’Hypertension, le Diabète, l’Hypercholestérolémie, la Maladie d’Alzheimer, la Maladie de Parkinson, coopération ostéopathique en cas de traitement kinésithérapeutique douloureux en soulageant les tensions pouvant apparaître après les séances).

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N’hésitez pas à vous rapprocher de votre ostéopathe pour plus d’informations.

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